Année
2012
Abstract
La recherché évalue la capacité des entreprises vinicoles françaises à résister à la crise des vins français dans les années 2000. Elle compare la gestion des sociétés de capitaux et celle des coopératives:
Lors de la période 2000-2006 en dépit des fluctuations des ventes, les entreprises vinicoles françaises n’ont pas augmenté substantiellement leur endettement financier. Ce résultat est conforme à la théorie traditionnelle et statique de l’arbitrage (TOT). Les coopératives sont en mesure d’absorber une partie de l’impact de la crise viticole au détriment de leurs membres, les viticulteurs, en augmentant leurs dettes commerciales vis-à-vis d’eux. Les sociétés de capitaux n’ont pas augmenté leurs dettes commerciales vis-à-vis des viticulteurs.
Au milieu des années 2000, la crise viti-vinicole n’a pas été assez forte pour ébranler la structure financière des entreprises vinicoles françaises. Mais les coopératives semblent plus touchées. Cependant, les ventes de vins français ont chuté beaucoup plus de en 2009 et les données financières ne sont pas encore disponibles pour en observer les conséquences.
DECLERCK, F. et VIVIANI, J.L. (2012). Solvency and Performance of French Wineries in Times of Declining Sales: Co-operatives and Corporations. International Journal on Food System Dynamics, 3(2), pp. 106-122.
Mots clés