Année
2013
Auteurs
Abstract
La féminisation des conseils est un vecteur de changement et doit apporter aux organisations une valeur ajoutée, liée à la diversité de genre, donc une meilleure efficience. Promouvoir les femmes à des postes de pouvoir, n’a cependant de sens que s’il est permis çà celles-ci d’apporter, en termes de compétences et de comportements, une différence. Cela suppose de confronter le modèle masculin pour CONSTRUIRE un modèle de leadership mixte intégrant le quotient « féminin » (A.Arcier).Une étude qualitative sur les femmes et leur relation au pouvoir, menée en France et à travers le monde, publiée en octobre 2012 , a permis de formuler quelques hypothèses quant à la construction d’un modèle de pouvoir mixte intégrant des « polarités » masculines et féminines au sein de l’entreprise et des organisations (Valérie Rocoplan). C’est à partir des données de cette étude, réalisée par l’auteur avec le soutien du cabinet Boyden, enrichies des nombreuses autres publications parues sur le sujet, mais aussi de l’expérience acquise dans le cadre du programme Women Be EuropeanBoardReady, fondé à l’ESSEC, que cet article est construit. Il réalise sciemment un focus sur le genre et la gouvernance pour interpeller le bon fonctionnement des conseils. Il a essentiellement pour objet de mettre en évidence le fait que les femmes souhaitant accéder à ces mandats ou ayant accédé à ces postes partagent une vision exigeante, voire idéalisée du fonctionnement des conseils participant ainsi à la construction d’un modèle de « gouvernance pérenne » exigeant et peut être plus adapté aux défis qu’un conseil affronte désormais dans notre monde en bouleversement. Les femmes sont « moteur » potentiel de changement.
DE BEAUFORT, V. et SUMMERS, L. (2013). Women and Corporate Governance: Towards a New Model! ESSEC Business School.