Année
2009
Abstract
Afin d’éviter des défaillances dans le secteur bancaire, l’Etat a pris directement des participations dans certaines sociétés en difficultés et, dans d’autres cas, facilité le rapprochement d’organismes financiers. L’article souligne les conséquences potentiellement négatives à plus long terme de ces décisions prises dans l’urgence. Pour des raisons qui sont développées dans l’article, la présence de l’Etat au capital des banques ne garantit ni une meilleure performance des entreprises, ni même une prise de risque plus limitée et devrait être transitoire. De même les rapprochements bancaires dans un secteur déjà concentré peuvent conduire à des conditions de crédit plus coûteuses et de ce fait ralentir la croissance, voire inciter à des comportements plus risqués. Un contrôle accru ex post de la part des autorités de la concurrence s’avère nécessaire.
CHARLETY-LEPERS, P. (2009). Eviter les défaillances bancaires en temps de crise : solutions de court terme et conséquences à long terme. Dans: Le leadership responsable. Un allié sûr contre la crise. 1st ed. Gualino. Lextenso éditions, pp. 305-314.