Année
1999
Abstract
Cet article propose un modèle du marché du travail avec des syndicats, qui met en évidence certaines caractéristiques du contexte institutionnel français. Le modèle repose sur trois hypothèses : l’entreprise accepte de payer une prime pour éviter le risque de grève, les agents maximisent leur espérance de revenu et le dirigeant syndical cherche la taille optimale du syndicat compte tenu de gains associés à une forte représentatitivité mais aussi de coûts de gestion croissants avec le nombre d’adhérents. Sous ces hypothèses, on vérifie l’existence d’un équilibre non-walrasien dans lequel taux de salaire, emploi, taille et agressivité du syndicat sont simultanément déterminés.
BESANCENOT, D. et VRANCEANU, R. (1999). A Trade Union Model with Endogeneous Militancy: Interpreting the French Case. Labour Economics, pp. 355-373.